Les tenues légères, les belles rencontres, le sable, le climat, l’eau… voilà toutes sortes de facteurs pouvant nuire à la flore vaginale et à la santé des nomades et des passionnées d’aventures. Pourtant avec ces quelques conseils, il est tout à fait possible d’allier plaisir et tranquillité d’esprit durant ses périples.
Comment et à quelle fréquence se laver ?
Sur la question de se servir ou non de savon sur les parties génitales de la femme, les avis des spécialistes sont partagés. Le Dr Bohbot à la tête de l’Institut parisien Fournier maintient par exemple qu’il faut toujours accompagner chaque nettoyage intime par un savon ou un gel adapté, c’est-à-dire ultra doux et hydratant pour la peau et toute la zone concernée. Il ajoute aussi que le simple lavage à l’eau favoriserait la sécheresse vaginale. Il est également préconisé de toujours frotter l’entrejambe d’avant en arrière à l’aide d’une bonne douchette wc.
Si l’on passe ses journées à se prélasser sur une terrasse ou au bord d’une piscine à déguster des coktails, se laver une à deux fois par jour suffit. Par contre, dans le cas de baignades, il faut se débarrasser du sable ou du chlore de la piscine minutieusement après. Il en va de même pour les séances de sport.
Les lingettes intimes et les déodorants intimes peuvent-ils remplacer une bonne douche ?
La réponse est non. Tout comme le shampoing sec, les lingettes peuvent sauver la mise de madame si celle-ci doit parcourir des heures de trajet en voiture, en avion ou en train, mais ne sont pas appropriées pour se débarrasser des microbes accumulés tout le long.
Quant aux déodorants intimes, beaucoup en déconseillent l’usage, car ils sont plus susceptibles de modifier l’équilibre de la flore vaginale plus qu’autre chose. Certes, ils camouflent les odeurs indésirables, mais la meilleure approche reste de toujours consulter un gynécologue lorsqu’on constate une forte odeur au niveau des parties génitales féminines.